Vous êtes victime d'abus?
La violence envers les femmes
( Un crime silencieux )
SI VOUS OU QUELQU'UN QUE VOUS CONNAISSEZ A BESOIN D'AIDE, APPELEZ-NOUS :
La violence envers les femmes touche tous les milieux raciaux, sociaux, culturels, économiques, politiques et religieux. Toutes les femmes, en raison de leur sexe, sont vulnérables à la violence et aux abus. Un grand nombre d’incidents liés à la violence dans les communautés ne sont pas signalés. Il est important de comprendre ce que l’on entend par violence à l’égard des femmes.
La violence envers les femmes ou l’agression d’une femme est l’intention du mari/partenaire d’intimider la femme, soit par la menace, soit par l’utilisation de la violence physique et verbale, ou de détruire ses biens. L’intention de l’agression est d’exercer un pouvoir et un contrôle sur la femme. Il existe différents types de violence, comme la violence physique, émotionnelle, verbale, sexuelle, la menace, l’intimidation, la manipulation, le harcèlement, la privation économique, l’utilisation des privilèges masculins, l’utilisation des enfants et l’isolement. De telles violences peuvent même mener au meurtre. De nombreuses femmes ont été assassinées par leur partenaire intime. La plupart du temps, les enfants sont témoins de ces types d’abus, et cela entraîne un impact négatif, direct et indirect, sur leur santé mentale et leur bien-être physique.
Personne ne mérite de subir des violences. Les femmes qui vivent une relation violente sont encouragées à se réfugier dans un environnement sûr, comme un refuge, ou à chercher un soutien dans la communauté. Il n’y a pas lieu d’en avoir honte car :
- Vous n’êtes pas la cause du problème.
- Vous avez le droit de ne pas être maltraitée.
- Vous n’êtes pas seule.
- La maltraitance touche des femmes de différents milieux culturels, raciaux, d’orientation sexuelle, socio-économiques, éducatifs et ethniques.
FAQs
De nombreuses femmes pensent que si elles ne sont pas blessées physiquement, elles ne sont victimes de violence. Il s’agit d’une supposition courante mais erronée. La violence peut prendre de nombreuses formes, mais les plus courantes sont la violence physique, verbale, émotionnelle et sexuelle. Une autre idée reçue est que seul le mari ou le partenaire est capable d’abuser. Encore une fois, ce n’est pas vrai. La maltraitance peut provenir, et provient souvent, d’un frère, d’une sœur, d’un cousin, d’un oncle, d’un patron, d’un ami, d’un soignant, d’une belle-mère ou d’un beau-père, d’un enfant, d’un propriétaire, d’une personne en position d’autorité et d’un parfait inconnu. Posez-vous la question suivante : Y a-t-il quelqu’un dans votre vie qui :
- vous gifle, vous donne des coups de poing ou des coups de pied
- se moque de votre apparence ou de ce que vous portez
- menace de vous faire expulser
- fait du mal ou menace de faire du mal à vos enfants
- fait du mal ou menace de faire du mal à vos animaux domestiques
- vous oblige à renoncer à votre salaire
- retient ou cache des choses dont vous avez besoin, comme des médicaments ou des documents importants
- met la nourriture sous clé dans la maison
- endommage vos biens personnels
- vous interdit de parler à votre famille ou à vos amis
- vous suit ou essaie de surveiller tous vos mouvements
- menace de vous tuer
- vous oblige à avoir des relations sexuelles ou à faire des choses contre votre gré
- vous donne des noms dévalorisants.
Si vous avez répondu oui à une ou plusieurs de ces questions, vous êtes victime d’abus.
Le WMRCC est ouvert de 9 h à 17 h du lundi au vendredi, sauf les jours fériés. Nous pouvons également vous recevoir les fins de semaine et le soir, mais vous devez appeler pour prendre rendez-vous. S’il n’y a personne au bureau, vous pouvez laisser un message et nous vous rappellerons. Si vous êtes en danger immédiat, veuillez appeler le 911 ou la ligne d’aide pour les femmes victimes d’agression au (416) 863-0511.
Supposons que je sois en situation irrégulière au Canada, allez-vous me dénoncer à la police ou aux services d’’immigration?
Non. Citoyenneté et Immigration Canada et les services de police régionaux de Toronto ou de Durham sont des organismes distincts. Toute personne, quel que soit son statut d’immigration, a le droit de demander une protection juridique contre la violence familiale ou la violence faite aux femmes. Si la police vous interroge sur votre statut d’immigrant, essayez de répondre que vous « travaillez sur vos problèmes d’immigration ».
- Dénoncer les abus.
- Tendez la main aux femmes de votre communauté.
- Défendez les intérêts des femmes, surtout si vous apprenez qu’un membre de votre famille, une voisine ou une amie est victime de violence; mettez-la en contact avec les ressources communautaires.
- Faites du bénévolat ou rejoignez une organisation féminine locale qui s’efforce de mettre fin à la violence contre les femmes et les jeunes femmes.
- Défendez la justice sociale.



